J. Olrick a exprimé l’idée que les besoins qui portent sur différents produits présents dans l’entreprise appartenaient à deux types différents :
- Les besoins indépendants appelés également besoins aléatoires ou externes
- Les besoins dépendants, appelés également besoins induits ou internes.
Auparavant, les stocks étaient gérés par les méthodes classiques de recomplétement. Or, ces méthodes procèdent d’une approche probabilstique. Ainsi, on essaie, grâce aux stocks critiques, stocks de sécurité, lois de consommation, de couvrir le besoin avec une probabilité de 95 à 100%.
Mais une probabilité de disponibilité de 95% sur 1 article devient une probabilité de 85% sur un produit composé de 3 articles. Ce pourcentage de disponibilité diminuera d’autant plus que le produit est complexe. Ainsi, vouloir maintenir une forte disponibilité impliqueras un gonflement excessif des stocks.
De plus, ces théories probabilistiques supposent que la demande sur chacun des articles est indépendante. Ce postulat est faux dès que l’entreprise fabrique des produits complexes constituée de plusieurs articles.
D’où le principe de J. Orlicky :
- Les besoins indépendants ne peuvent êtres qu’estimés
- Les besoins dépendants peuvent et doivent êtres calculés
Ainsi, en dissociant la demande aléatoire (clients) et la demande en composants, la production ne devra plus être arrêtée à cause d’un composant manquant.
D’un point de vue général, la méthode MRP1 consiste donc à :
- Préparer le programme de production avec un lissage global des charges
- Exprimer un échéancier, pour un article final, des quantités à fabriquer
- Déduire par le calcul des besoins les quantités à produire pour chaque article
- Planifier les capacités à partir des propositions de lancement, en jalonnant à partir des gammes, charger les sections et lisser les charges.
- Contrôler l’exécution des lancements